Trente cinq mille emplois supprimés entre 2013 et 2014, c’est l’appel de détresse de la Fédération Hospitalièrede France. La menace se justifierait par la diminution du budget de la santé. Depuis 2008, les hôpitaux ont supprimé des milliers de postes, alors qu’ils ont réalisé près de 2,7 milliards d’économies depuis 2005.
Autant de moyens en moins, de travail en plus, autant de stress et d’heures cumulées. La santé c’est notre affaire, c’est du sérieux et une priorité absolue. Elle a un coût mais n’a pas de prix !
Bien sûr on ne licencie pas à l’hôpital, mais les départs en retraite non remplacés vont se multiplier. On peut et on doit s’indigner que le gouvernement, sous prétexte de réduction des déficits publics, applique de nouvelles mesures d’austérité synonymes de casse à notre système de santé, pourtant si maltraité depuis des années.
Pendant ce temps-là, via le pacte de compétitivité 500 millions d’euros en crédits d’impôts seront versés aux cliniques privées et pas un centime aux hôpitaux publics. Il est temps de changer la donne, de faire d’autres choix que ceux d’une logique de marché qui mène dans le mur. Pour que le changement paraisse, il est temps de prendre le chemin d’une autre politique, celle que la majorité des citoyens attend. Nous sommes tous concernés.
Jean Pierre Lagrave
le 15 March 2013
