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Conseil Municipal du 29 septembre, La convivialité à la peine...

Sur les bancs du public l’étonnement était palpable de voir la nouvelle gouvernance ramer, et même s’emporter, alors qu’il lui était demandé de donner des explications sur des choix faits sans délibération ( marchés cassés concernant les Places, refus de donner les résultats de l’audit …) .

A la question de Jean-pierre Crespo au sujet du « protocole amiante » (cela concerne la canalisation en fibrociment, jugée dangereuse en milieu urbain et qui avait stoppé les travaux que devait entreprendre l’agglomération bien avant les municipales), la réponse tenait du rocambolesque : « le diamètre est petit, on passe à côté ». En somme un cadeau aux générations futures ! Quand le conseiller communiste cherchait à savoir si le nouveau projet des Places, annoncé moins coûteux, rénovait la même surface que celui qui avait était voté à l’unanimité et présenté aux boucalais, le premier magistrat explosait : « c’est notre projet, pas le votre ». Aïe, ça craint. Cela d’autant qu’un centre ville se repense et remodèle au mieux une fois par siècle, et que l’habitant s’en sent copropriétaire, fier même, pour peu qu’ y soient associés histoire et modernité. Faute il y aurait à jouer petits bras. Crespo proposait dès lors, de

«  ne pas polémiquer, on peut sortir par le haut avec un référendum décisionnel ; les boucalais choisiront ». Silence assourdissant !

La délibération suivante faisait figure d’entracte. Il s’agissait de donner le nom consensuel de Jean Cartillon – personnage qui marqua de son empreinte la vie municipale - à l’équipement multi-sports édifié par l’équipe Espiaube , dont le suivi fut porté par Martine Bécret. et dont il restait à assurer…l’inauguration !

Au sujet de la proposition de la majorité de faire passer la taxe d’aménagement de 2% à 5% on estimait côté communiste, que  « pour compenser le désengagement de l’état, aller chercher du financement dans la poche des boucalais était une mesure inique, en fait un impôt de plus ».

Quant au budget supplémentaire, arrivé en discussion il faisait l’objet de plusieurs questions. Jp Crespo souhaitait savoir dans quel cadre M. Didier Lassabe( frère de l’adjoint, NDLR ) avait une activité pour laquelle 15 OOO euros étaient inscrits ? Avec une aisance d’estrade, M. le maire se contentait de louer de manière dithyrambique l’apport de cette personne. Christophe Martin demandait lui, l’objet et la finalité des 14 400 euros dépensés pour un audit « conduit par la société ayant réalisé votre campagne ; elle même immatriculée seulement le 15 mars, alors que boucau est adhérente au Centre de Gestion de Pau tout à fait compétent ». Pour le moins, un semblant de copinage, effectivement … Mais Francis Gonzales disait assumer ! Alors Crespo de s’enquérir du compte rendu de l’audit payé par les boucalais… « C’est confidentiel, des personnes étant nommées », lui rétorquait le maire. Là, la stupéfaction parvenait même jusqu’au pupitre d’ Albert Maton qui proposait pour passer l’oukase, «  un Conseil à huis clos ». Cela fit flop.

Dire que ce n’est pas l’intervention de Jean Dubourdieu, l’ancien adjoint aux finances, qui mit plus à l’aise la majorité, est un euphémisme. Gageons que cette dernière gardera sa préférence à se répandre en invectives dans la presse locale.

Quant au Petit Larousse, il lui reste à revoir sa définition du mot convivialité, « Capacité d’une société à favoriser la tolérance et les échanges entre ses membres » !!!

 

 

Jean-Claude Morlaas

 

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Conseil Municipal du 29 septembre, La convivialité à la peine...

le 23 October 2014

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