Les contrats aidés de type « contrat de génération » consistent à ce qu'une part importante du salaire soit versée par l'État à la place de l'entreprise pour encourager celle-ci à embaucher un jeune. Il s'agirait de soutenir pendant 1 à 3 ans son embauche. L'objectif étant qu'à terme, l'entreprise propose un CDI au jeune. Mais cela a été affirmé clairement, pas question pour le MEDEF de se laisser imposer cette contrepartie. Le dispositif intéresse le patronat dans la mesure où quand le contrat de génération arrive à son terme, l'entreprise peut le jeter et en embaucher un autre pour bénéficier à nouveau de l'aide. Cette situation se vérifie déjà avec les jeunes en apprentissage, où dans 50% des cas, l'entreprise rompt le contrat avant même la fin de la formation. Des salariés moins chers, jetables, le tout aux frais de l'état : tout bénéf !
L'État, qui a déployé 400 millions d'euros pour les contrats aidés, fait encore un cadeau fiscal de 20
milliards d'euros aux plus grosses entreprises Soyons sûr d'une chose, la France est un pays bien plus riche que dans les années 80, c'est aujourd'hui la 6e puissance économique mondiale. Cette richesse, c'est à ceux qui travaillent qu'on la doit. Certes cette mesure va dans le bon sens, mais il faut aller plus loin !
Nous, les jeunes, avons besoin d'une allocation de recherche du premier emploi et qui garantisse le droit et le retour à la formation, et un véritable service public de l'enseignement et de l'orientation ! Opposons la sécurisation de nos parcours professionnels à ceux qui nous proposent la précarité pour nous sortir de la précarité !
Il nous faut le Smic à 1700€. Nous voulons seulement récupérer la somme qui est passée des poches des travailleurs à celles des capitalistes ces 25 dernières années soit 195 milliards d'euros par an. Coût de la hausse du Smic 11 à 13 milliards (nous sommes loin du compte).
La surexploitation de la jeunesse, le décrochage scolaire, le démantèlement de l'éducation nationale a assez duré. François, les jeunes te donne un conseil, dépasse la fausse bonne idée des emplois aidés. Nous avons les solutions. Écoute nous, entend la gauche.
Pour les Jeunes Communistes, Nicolas Tardits
