«Faire des économies, réduire les dépenses publiques, efforts à faire dans toutes les administrations». Ce sont les mesures, le nouveau tour de vis, qu'envisage de prendre le gouvernement pour, dit-il, accéder à l’équilibre budgétaire. (Exigé par la règle d'or du traité Sarkozy/Merkel accepté par une majorité du PS et la droite au Parlement l'an dernier).
C'est bien là d'austérité qu'il s'agit. Et cette politique, la même que mènent la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et les autres pays d'Europe, conduit notre pays et son peuple dans le mur. Le mur de la récession, de la pauvreté, de la misère, de la porte ouverte au pire.
Les renoncements, les reculs, la fuite en avant devant le dictat de cette Europe libérale soumise aux exigences du marché, ce n'est pas la réponse attendue par tous ceux qui ont investi dans l'espoir du changement en mai 2012.
Nous parmi eux. Alors, comment accepter de passer sous les fourches de cette politique qui rappelle trop celle rejetée au printemps dernier?
Pourtant, pas question de jeter le bébé avec l'eau du bain. De bonnes lois ont été adoptées : le mariage pour tous les couples, l'amnistie sociale, pour les plus récentes. Les élus Front de gauche les ont votées. Comme ils ont rejeté celles qu’ils jugent néfastes au progrès social, et aux intérêts des citoyens et du pays.
C'est donc clair: il ne faut pas compter sur les communistes pour s'inscrire dans la spirale de l'austérité. Les moyens sociaux, économiques, financiers, nationaux et européens existent pour d'autres choix de société. Oui, le changement maintenant c'est possible!
Voilà à quoi travaillent les communistes en appelant au rassemblement de tous ceux qui veulent que la gauche réussisse, ne les déçoivent pas. Avec tous ceux qui ont un même intérêt: vivre dignement dans une France libre, égalitaire et fraternelle, ce n’est pas l’échec mais la victoire du vrai changement qu’ils veulent ensemble construire.
Jean Prudet
le 15 mars 2013
