On parle toujours des Champs Elysées, de la Canebière / Ces avenues célèbres connues du monde entier.
Moi, je rêve toujours, et j’en suis très fière, / De mes très chères rues, vivantes d’amitié.
La rue Claudius Magnin déversant chaque soir / Les flots de Gueules Noires des Forges de l’Adour,
Heureux de faire halte dans ces doux abreuvoirs / Pourvoyeurs de lumière, de rires et d’amour
Gentils cafés, gentil coiffeur, Restaurant « La Basquaise » / Boucherie attirante, cycles et cordonnier.
Epicerie sympa, la Clique Boucalaise, / La maison du docteur, / l’étal du poissonnier.
La rue de Lille aussi était très attirante / Longue, artisanale, quelques fois inondée…
Mais c’était une ruche, simple mais si vivante / Où passait l’autobus, chaque jour très bondé
Boutiques, tabac, presse, Suhas et Saldou / Remmailleuse, boulangerie, des jolis bars…
On vivait tranquille, / Il y avait…de tout / Mais on achetait peu… Sauf avec le regard.
Je n’oublierai jamais ces manifestations / d’où s’échappaient des grands, des slogans de colère, des enfants les risées.
Je n’oublierai jamais ces hommes d’exception, / Qui ont fait que Boucau, soit immortalisé
Celui qui ne sait pas ce qu’amitié veut dire / Qu’il vienne donc chez moi…et je raconterai
Des tas de souvenirs, des peines et des rires, / La vie de ces absents, que toujours j’aimerai
Albertine Velasco