Section de Boucau

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Un président au niveau

 

Le côté pratique d’Internet permet de revoir des séquences d’information inédites ou passées inaperçues ou parfois soigneusement cachées. Ainsi de la visite chahutée à Bayonne de notre Président-candidat-près-du-Peuple transformée en guet-apens par l’UMP. Ces gens là ont le sens de la formule abusive, il est vrai que l’exemple pour eux vient du sommet puisque le Président-candidat-près-du-Peuple n’a pas hésité à accuser Hollande de vouloir pratiquer l’épuration dans la Fonction Publique. L’épuration, rien que ça !, il est des mots chargés de sens et d’histoire qu’un Président digne de ce nom devrait s’interdire d’utiliser n’importe comment, ne serait-ce que par respect pour sa fonction. Une courte vidéo de BFM TV visible sur Daily Motion le montre lors de sa visite d’une ferme à Itxassou. Le Président-candidat-près-du-Peuple s’entretient avec le couple d’agriculteurs qui l’accueillent et lui font part de leurs difficultés à gagner correctement leur vie. L’agricultrice lui dit qu’elle ne fait pas 35 h ce à quoi il réplique : « moi non plus », mais « l’insolente » rétorque « qu’eux n’ont pas son salaire » ce qui lui vaut cette répartie présidentielle: « Franchement, franchement moi je ne suis pas propriétaire de 40 hectares » Voilà une réponse digne d’un Président de la République qui n’a pas 40 hectares (mais est quand même assujetti à l’Impôt sur la fortune). Il paraît qu’il avait changé, pris de la hauteur, fonction oblige, enfin d’après ce que lui-même et ses griots affirmaient. Il aura suffi à notre Président-candidat-près-du-Peuple d’être légèrement titillé pour retrouver les accents méprisants de son début de mandat bling bling et du célèbre : « cass’toi, pauv’con ! » Chassez le naturel il revient au galop et c’est insupportable. Avec le Front de Gauche, le 23 avril prochain, donnons à notre Pays un vrai changement.  Par Alain Daramy